Tout digital : la technologie est-elle une aide ou un frein aux relations familiales ?

Ajouté le 6 février 2024

Parfois on l’adore, parfois on l’apprécie moins… Et parfois, on la déteste carrément (clin d’œil appuyé à tous ceux qui ont déjà insulté leur téléphone ou leur ordinateur un peu trop lent).

La technologie fait partie de nos vies, pour le pire et le meilleur. Au sein des familles, l’utilisation des écrans a bouleversé les habitudes. Mais être ultra-connecté permet-il de conserver le lien avec les autres ? Ou au contraire, la surconnexion a-t-elle tendance à nous éloigner de nos proches ?

La surconnexion au sein de la famille, un sujet qui fait longuement débat

Jeanne regarde sa série préférée sur la télévision du salon. Pendant ce temps, son frère est dans sa chambre, occupé à affronter l’un des boss de Super Mario RPG sur sa console. Papa scrolle sur les réseaux sociaux pour se changer les idées à son retour du travail. Maman s’inspire du web pour cuisiner le repas du soir.

Ce drôle de tableau n’est pas si éloigné de certaines situations que nous vivons, parfois même sans nous en rendre compte.

Combien de couples se jettent sur leur ordinateur ou leur tablette au moindre moment d’ennui, sans envisager de se raconter d’abord leur journée ?

Combien d’enfants commencent et terminent leur semaine devant les dessins animés du moment ?

Il n’est pas question de juger ou de critiquer. Mais plutôt de prendre le temps, par moment, de poser son écran pour s’interroger.

Homme qui réfléchit devant son ordinateur

Il y a des « bons » moments d’écran, comme celui du film partagé en famille le samedi soir, du documentaire visionné avec des amis pour un devoir d’école ou du Skype réalisé avec l’autre bout du monde pour fêter Noël. Et que dire du plaisir de recevoir une notification de MemoFamille vous informant que votre petite-fille a fait ses premiers pas, ou que votre frère a gravi avec succès l’Himalaya !

Il y a aussi des « moins bons » moments d’écran, ceux qui se vivent dans la solitude, dans l’angoisse, dans l’ennui. Apprenez à les repérer. Ce peut être le journal télévisé du soir qui défile pendant le repas. Le scroll nerveux de votre fils qui a reçu des messages inappropriés sur les réseaux sociaux. La consultation anxiogène des mails le dimanche soir, qui vous assure une nuit passée à anticiper les problèmes à résoudre le lendemain.

Peu à peu, vous pourrez passer de la surconnexion, chronophage et qui éloigne les uns des autres, à la connexion raisonnée, qui permet, elle, de se connecter réellement aux personnes qui vous entourent – avec ou sans écran.

Et pourquoi ne pas se lancer dans une bonne résolution de février, mars ou avril, en instaurant une demi-journée par semaine sans écran ? Vous pouvez vous inspirer de notre article qui dévoile les meilleurs conseils pour mettre en place de nouvelles habitudes.

Maintenir la communication malgré la distance physique

Ce n’est pas nouveau, le partage de photos en famille constitue une solution appréciée pour maintenir le contact avec les membres les plus éloignés. Un cliché, c’est rapide à prendre et à envoyer. C’est souvent plus évocateur qu’un texte. C’est, aussi, vecteur d’émotions.

Homme qui fait un pouce à son ordinateur

À travers une photo ou une vidéo, vous retranscrivez des détails qui vous semblent peut-être insignifiants. Mais votre grand-mère ou votre papi saura très bien remarquer que vos cheveux ont poussé, que votre enfant ressemble de plus en plus à sa mamie, ou que le soleil, décidément, brille sacrément bien chez vous ! Des détails que vous ne songeriez pas à mentionner au téléphone, mais qui font la différence et rendent l’échange plus vivant.

Nous avons l’embarras du choix à l’heure actuelle. Pour contacter un proche qui vit à l’autre bout de la terre, au-delà du décalage horaire, l’on peut :

  • Envoyer un mail ;
  • Prévoir une visio ;
  • Passer un coup de fil traditionnel ou par Internet ;
  • Envoyer un SMS ou un MMS ou un vocal ;
  • Évoquer son quotidien via une application de partage de photos sécurisée et conçue pour tous ;
  • Discuter avec un service de messagerie instantanée.

Et ce n’est qu’une petite partie de tous les moyens mis à notre disposition. Chacun y trouve son compte. Le site myhappyjob nous donne quelques conseils pour bien réussir une communication à distance – ces conseils sont destinés aux entreprises mais ils s’appliquent aussi aux échanges privés.

Parmi les idées évoquées, nous retenons celle de choisir le bon canal de communication :

  • un mail pour obtenir une information rapide ;
  • un coup de téléphone pour discuter ;
  • une visio pour partager un vrai moment ;
  • un SMS pour une petite pensée quotidienne ;
  • etc.
Smartphone et ordinateur

Les séniors et leur appréhension des nouvelles technologies

Soyons honnêtes, nos aînés sont parfois plus au fait de nous des dernières technologies en vogue. Alors que la génération actuelle, très renseignée sur les méfaits des écrans, tend à s’en méfier et à s’en détacher (une entreprise difficile s’il en est), les séniors peuvent avoir tendance à consommer avec plaisir toutes ces innovations qui leur rendent la vie plus facile. Et c’est un bon point, puisque la technologie peut pleinement participer à un vieillissement en bonne santé.

Cependant, une autre partie des grands-parents, dont les plus âgés, se sent quelque peu dépassée par toutes les nouveautés. Utiliser un smartphone leur semble bien trop compliqué. Les tablettes, les ordinateurs sont autant de jouets dont elles n’ont pas l’usage. Pour ces personnes-là, la technologie est parfois excluante.

D’une part, parce que les petits-enfants ont perdu – ou n’ont jamais eu – l’habitude d’écrire des lettres ou de passer des coups de fil à leur papi et à leur mamie.

D’autre part, parce que lorsque toute la famille est impliquée dans un groupe What’s App, le grand-parent se sent mis à l’écart. Qui pensera à lui transmettre les photos partagées sur papier glacé, ou à lui raconter de vive voix les commentaires émis par chacun au sujet du dernier évènement vécu tous ensemble ?

Heureusement, il existe des initiatives qui visent à initier les séniors, mêmes réfractaires, aux nouvelles technologies. Évoquons par exemple les smartphones pour personnes âgées avec grosses icônes et sonnerie forte. Pensons aux systèmes perfectionnés de domotique, en faveur du maintien à domicile. Citons aussi MemoFamille, notre application cadeau pour grand-parent, facile à installer et à utiliser au quotidien !

Sécurité et vie privée : attention aux informations divulguées

La surconnexion va souvent de pair avec des précautions de moins en moins importantes en ce qui concerne le partage de données. Plus vous êtes présent sur le web, plus vous visitez de pages, plus vous téléchargez d’applications et plus vous partagez de données vous concernant.

Homme qui se sert d'une tablette

Si le partage de photos d’enfants sur les réseaux sociaux se fait désormais mesuré, car nous avons pris conscience de la portée de cet acte en apparence anodin, nous n’hésitons pas toujours à livrer d’autres informations confidentielles nous concernant. Date de naissance ou âge des enfants pour obtenir un code de réduction, copie de carte d’identité pour un abonnement, authentification visuelle pour simplifier l’usage d’un service : il est préférable de bien vérifier dans les conditions l’usage qui sera fait de ce que vous transmettez à des tiers.

Pour envoyer vos photos et vidéos privées à vos grands-parents, le plus sage reste de recourir à une solution sécurisée comme une application de partage de photos en famille. Ça tombe bien, MemoFamille sort bientôt !

Quelques pistes pour mieux gérer les écrans en famille

La grande difficulté, à la maison, est de ne pas se retrouver envahi par les écrans. Ils sont partout : pour écouter de la musique, pour suivre une recette, pour faire les devoirs, pour travailler, pour communiquer avec les proches, pour s’amuser, pour apprendre, et même pour faire du sport ou pour gérer sa santé.

Pourtant, l’absence d’écran favorise :

  • un sommeil réparateur ;
  • une alimentation en pleine conscience ;
  • une communication dans les deux sens, et bienveillante ;
  • un stress moindre ;
  • une activité physique plus régulière.

Au lieu de passer votre temps à limiter le temps d’écran de chacun, pourquoi ne pas adopter une approche différente ? Établissez des zones sans écran. Toilettes, cuisine, salle de bain, salon, salle à manger, terrasse…. À vous de décider en fonction de vos habitudes de vie.

Une redéfinition claire des espaces familiaux vous facilitera la tâche. À l’heure où nous sommes de plus en plus nombreux à adopter le télétravail, au moins de façon partielle, il est important de cloisonner le lieu de travail. Cela peut être fait très simplement avec un tapis, une touche de couleur, ou plus concrètement avec une paroi amovible, un rideau ou un mur.

Homme qui sourit devant son ordinateur

Vous pouvez aussi décider que tout le monde (et il faut s’y tenir !) abandonne les écrans avant ou après telle heure. Ou tel jour de la semaine. L’effort commun est indispensable, alors prenez le temps de fixer des règles que vous pourrez tenir. Les enfants ont parfois moins de mal à lâcher les écrans que les adultes !

La technologie pour combattre l’isolement

Pour finir sur une note positive, évoquons la puissance des technologies pour combattre l’isolement. Les personnes qui ont vécu les confinements du Covid savent combien nos écrans nous ont été précieux en ces périodes. Ils ont garanti la poursuite de l’apprentissage scolaire. Ils ont favorisé le maintien des contacts malgré la distance. Ils ont créé du lien social.

Bien que cette étude démontre qu’une limitation de l’usage des réseaux sociaux améliore le bien-être mental, n’oublions pas que les technologies englobent bien d’autres aspects que ces plateformes qui misent tout sur la surenchère et la comparaison aux autres.

L’on pense par exemple à KOMP, cet appareil innovant destiné aux personnes âgées. Doté d’un seul bouton, il permet d’afficher vidéos, images et sons partagés par la famille. Les initiatives en faveur des séniors se multiplient. Quand on sait que la France comptera 21 millions de personnes de plus de 60 ans en 2030, l’on ne peut qu’encourager les projets visant à améliorer leur quotidien.

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