Ce que l’on aime… et ce que l’on aime moins à Noël
Hélène
14 décembre 2024
« C’est Noël, c’est Noël, c’est Noël ce soir ! » entonnait gaiement Donald Duck dans l’un de ces dessins animés de Noël que l’on aimait voir et revoir. Si vous n’avez pas la référence, vous avez certainement vos propres anecdotes liées à Noël, celles qui vous font aimer -ou un peu moins aimer- les traditionnelles fêtes de fin d’année. Pas d’idée ? Alors continuez votre lecture, et peut-être que l’un de ces points vous évoquera quelques vifs souvenirs.
On aime : les éclairages et les décorations de la ville
Avouons-le, quand les jours deviennent aussi courts que les pantalons de Pharrell Williams (bermudas, on appelle ça), on a plutôt tendance à éviter de se promener dehors après 17 heures. Mais dès la fin du mois de novembre, toutes les grandes -et moins grandes- villes se parent de leurs plus beaux atours.
Des guirlandes lumineuses en veux-tu en voilà, des sapins qui étincellent à chaque coin de rue, des projecteurs dirigés sur les façades des plus beaux monuments, des vitrines plus alléchantes les unes que les autres : Noël est bel et bien en fusion totale avec la fête des Lumières lyonnaise (qui se déroule généralement autour du 8 décembre, jour de l’Immaculée conception).
On aime moins : les conséquences des éclairages de Noël sur l’environnement
Mais qu’en est-il de l’aspect écologique ? Les éclairages de Noël s’avèrent être un véritable gouffre énergétique et économique, pas l’idéal donc pour la sauvegarde de la planète. Quelques options visant à améliorer le bilan émergent çi et là :
- des guirlandes alimentées par des panneaux solaires (fonctionne mieux à Marseille qu’à Lille) ;
- des programmateurs qui désactivent les illuminations en milieu de nuit ;
- une concentration des éclairages dans les endroits les plus sombres, et un allègement dans les rues déjà illuminées par les magasins ou les lampadaires ;
- des lampes LED en remplacement des ampoules plus énergivores (solution adoptée à Dijon et Auxerre).
On aime : la joie des enfants qui découvrent leurs cadeaux
Souvenez-vous de ce qu’est Noël quand on est un enfant. Que vous soyez de la génération « une orange ou un bout de charbon si on n’était pas sage » ou de celle qui comptait les cadeaux sous le sapin, vous avez certainement connu cette excitation palpable le fameux jour, qui vous fait sauter du lit aux aurores au plus grand bonheur des parents, qui, eux, viennent de se coucher.
Oui, Noël est une fête pleine de magie, une fête dédiée aux enfants, qui leur permet de rêver, de contempler, de désirer, mais aussi de partager (le dessert, les jeux fraîchement déballés, les chansons, le lit si le cousin reste dormir…). Et si certains cadeaux n’ont parfois par l’effet escompté, l’on se sent quelque peu comblé lorsque la poupée de ses rêves, le petit train électrique, la dernière console de jeux ou les billets pour le concert de son groupe préféré sont accueillis à grands cris enthousiastes.
On aime moins : le gaspillage qui va avec les cadeaux
Des emballages à n’en plus finir, des jouets qui rejoindront une pile astronomique de semblables, des restes de repas engloutis « pour ne pas jeter » ou jetés parce que plus personne ne peut avaler une huître après 3 jours de gavage intensif : Noël s’accompagne parfois d’une surcharge de consommation dont on se passerait peut-être bien. Et c’est sans évoquer le temps que l’on gaspille parfois à multiplier les achats, les repas et les visites sans prendre le temps d’en profiter, d’être là.
Si vous avez l’impression qu’un peu d’allègement ne serait pas de trop pour ce Noël, nous vous conseillons de lire notre article sur les cadeaux à faible empreinte carbone. Et, pour les immanquables cadeaux reçus et jamais utilisés, il vous reste ces 7 solutions pour les recycler !
Les faire manger par Médor n’en fait pas partie, mais pourquoi pas…
On aime : retrouver ses proches, ceux que l’on aime
Pour les familles dispersées ou très prises, les fêtes de fin d’année sont une bonne occasion de se retrouver. Que la réunion se fasse au restaurant, dans la maison familiale, sur une plage ou dans un camping, la magie opère. Les liens se retissent, se renforcent. Les petits-enfants prennent enfin le temps de raconter leur vie à leurs grands-parents. Les frères et sœurs, bien adultes, en profitent pour se chamailler, comme autrefois.
Avec le ventre plein et la satisfaction d’avoir réussi à tout orchestrer (achat des cadeaux, déplacement, tenues, achat d’un cadeau en urgence parce que l’autre n’est pas arrivé, visite expresse chez le médecin pour être sûr que le rhume du petit n’est pas un Covid, etc, etc), les tensions se relâchent. On se laisse aller à des confidences, à des rires, à des moments de tendresse.
On aime moins : être coincé avec ses proches parce que c’est Noël
Pour certains, les réunions de famille de Noël représentent un horrible cauchemar auxquels ils voudraient se soustraire. Leur fête idéale ? Un week-end entre amis à refaire le monde, une échappée de couple vers une destination exotique, ou une soirée cocooning à se refaire l’intégrale du Seigneur des Anneaux.
Quand Noël rime avec obligation, avec gêne, avec dépenses forcées, ce sont les valeurs intrinsèques de la fête qui se perdent. Et dans ce cas, à notre humble avis, il vaut mieux trouver un bon (ou vrai) prétexte pour différer la visite, voire l’annuler (mais soyez sympas, ne le faites pas au dernier moment pour que vos hôtes puissent adapter leurs plans).
On aime : faire le plein de souvenirs
Que vous soyez en bikini sur l’île de Bora-Bora, en pleine ascension de l’Everest avec votre moitié, seul chez vous avec une tasse de thé et votre série du moment ou entouré de toute votre famille, vous allez certainement vous souvenir de cette journée unique. Noël n’arrive qu’une fois dans l’année. Si vous pensez que c’est un jour comme les autres, c’est que vous n’avez pas mis un pied dehors, pas écouté la radio, pas allumé la télévision, bref, que vous êtes coupé du monde réel.
Noël vous offre une multitude de petits moments à déguster, à savourer et à se remémorer tout le reste de l’hiver :
- un vin chaud dégusté au marché ;
- un selfie pris avec le père-noël des galeries et posté sur MemoFamille ;
- un chant de Noël entendu ou entonné dans les rues ;
- un sourire, une conversation, des vœux échangés avec ceux qui croisent votre chemin ;
- un film de Noël regardé avec les enfants ;
- un chocolat chaud et des petits gâteaux dégustés en rentrant d’une fraîche partie de luge ;
- un sapin allumé, des décorations entreposées, un parfum d’orange et de cannelle dans l’air.
On aime moins : ranger après les fêtes
Eh oui, ce n’est pas un mystère, après l’amusement, le rangement. La vaisselle à faire, les emballages à éliminer, le salon à nettoyer, les jouets à monter avec les enfants, les autres cadeaux à entreposer là où on trouve de la place, les lits à défaire ou refaire, le sapin à recycler… Vite, rappelez les invités, on va instaurer une nouvelle tradition : le grand rangement collectif d’après Noël, et avec le sourire s’il vous plait !